Le
terrier comporte 5 grandes parties :
-1-
une
-2-
une partie "juridique" qui
sert à démontrer ce qui autorise le seigneur
à rédiger son terrier : lettres patentes
de François 1er et de Henri II donnant pouvoir
au seigneur, à son notaire royal François
Delagrange, et à son sergent royal Mathieu Gentot
pour obliger les habitants à se soumettre à
cette formalité risquée et coûteuse
pour eux. Avec le procès-verbal de convocation
des habitants pour leur annoncer l'opération.
-3-
un inventaire des
et biens seigneuriaux : Guy de Clugny règne
sur une petite seigneurie de 714 hectares. Le texte
fait état de 45 droits seigneuriaux (voir le
détail de ces droits) dont les modalités
d'exercice sont précisées. Suit la description
de son château (la maison forte de Conforgien,
qui a conservé à peu de chose près
son apparence du XVIème siècle), et de
ses terres, prés, bois, étangs. Guy de
Clugny possède en propre les 2/3 de la surface
de la seigneurie.
-4-
les ""
de 75 habitants de la seigneurie, c'est à
dire les déclarations de leurs biens propres
: lieudit, nature de terre, surface, confins, et redevances
dues au seigneur sur ces biens. Il s'agit de redevances
en argent (taille et cens) et en nature (avoine, froment,
seigle, vin, cire).
-5-
des annexes : textes divers sur l'exercice
du droit de champoy (pâturage des troupeaux) avec
les habitants de certains hameaux de la seigneurie,
baux particuliers, et "livret de famille"
de Guy de Clugny et de Jehan de Refuge.
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